Le prélèvement d’organes sur personnes décédées permet de sauver des vies. Chacun d’entre nous peut choisir de donner ou non ses organes après sa mort, mais il est important de faire connaître ce choix en temps utile. Pour qu’il soit entendu, bien compris et respecté par la famille ou les proches, il faut en parler autour de soi.
Le don d’organes et les prélèvements post mortem en vue de greffe, prévus dans le cadre de la loi de bioéthique, relèvent des compétences de l’Agence de la biomédecine
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Quels sont les trois principes majeurs qui gouvernent le don d’organes ?
- Le principe du consentement présumé, qui signifie que toute personne peut devenir un donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant.
- Le principe de gratuité, qui signifie que toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné.
- Le principe d’anonymat, qui signifie que le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.